Trois types de prairies à restaurer

1. Les prairies humides oligotrophes à molinie: formations végétales herbacées se développant sur des sols pauvres en éléments nutritifs (oligotrophes), à nappe phréatique fluctuante (nappe battante). Ces prairies non fertilisées produisaient autrefois un foin médiocre ou de la litière selon les régions. Elles étaient normalement fauchées une seule fois par an, souvent tard dans la saison, lorsque le sol était suffisamment ressuyé.

2. Les prairies mésophiles de fauche: formations végétales herbacées installées sur des sols relativement fertiles et bien drainés (mésophiles). Elles sont traditionnellement fauchées au début de l’été pour la production de foin. La repousse (regain) est soit pâturée par le bétail, soit fauchée à la fin de l’été.

3. Les prairies de fauche submontagnardes: prairies remplacant les prairies mésophiles de fauche au-delà de 500 m d’altitude. Par rapport à ces dernières, elles occupent des sols généralement plus pauvres et le climat plus rude ne permet pas toujours deux récoltes par an. En outre, elles ont souvent été moins fertilisées par le passé.

Photo: Patrick Verté

Une restauration dépendant du biotope de départ

La restauration de ces prairies concernera :


- des parcelles abritant des habitats ouverts dans un état de conservation
   insatisfaisant ;
- des prairies sans intérêt biologique (prairies intensives) ;
- des coupes forestières déjà déboisées ;
- des plantations exotiques (résineux, peupliers) à déboiser puis restaurer.

Ces prairies seront en conséquence recréées à partir d’un déboisement et d’un broyage des souches, d’un étrépage ou de fauches avec exportation en fonction des cas. Du foin rempli de semences, collecté sur des prés voisins encore riches en espèces, sera répandu. Ces prairies seront enfin gérées durablement par de la fauche tardive annuelle.
 

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